Technique
Le Taichi Chuan (Taiji Quan), méthode de gymnastique douce pour certain, technique de santé pour d’autre, est avant toute chose un art martial dans toute l’acceptation du terme. Bien que moins contraignant pour le corps que nombre de disciplines martiales existantes, le Taichi Chuan, pour en tirer tous les bienfaits attendus, nécessite un minimum de condition physique.
Il faudra persévérance, patience et surtout assiduité pour progresser.
1. Etirements et échauffement
Tous les cours débutent par une demi-heure d’exercices d’étirement et d’échauffement ayant pour but d’ouvrir la circulation énergétique.
2. Enchaînement et exécution de la forme
Le grand enchaînement de la vieille école Yang comprend trois Duan. Son exécution demande au minimum une heure et son apprentissage nécessite de nombreuses années.
Pour faciliter la progression on commence par les treize postures (Shi San Shi), enchaînement de base comportant tous les éléments nécessaires à l’assimilation des principes indispensables à l’exécution du grand enchaînement.
3. Yongfa : applications martiales
La forme enchaîne une succession de techniques martiales. A l’entraînement on reproduit ces phases martiales à deux, dans l’esprit du Tai Chi Chuan, c’est-à-à-dire : fluidité, souplesse, efficacité.
4. Neigong : méditation taoïste
Le Taichi Chuan, technique interne donne une importance primordiale au souffle (respiration) et à la circulation énergétique (au sens des médecines chinoises). Le Neigong, exercice de respiration insiste sur le relâchement, la concentration et la circulation du souffle.
5. Tuishou : poussée des mains
Cette pratique, à deux partenaires, est une forme de combat à base de poussées qui implique une écoute du partenaire et une grande réceptivité tout en gardant son enracinement. Notre enseignement porte essentiellement sur une douzaine d’exercices codifiés ayant pour but de renforcer l’enracinement et la stabilité sur des poussées variées.
6. Les armes
Le Taichi Chuan comporte des techniques d’armes : l’épée, l’éventail, la perche, le bâton. Ces techniques comme pour le Kobudo japonais sont un prolongement des techniques manuelles où les principes se retrouvent : souplesse, fluidité, circularité, relâchement. Nous n’enseignons que l’éventail à ce jour aux élèves déjà avancés dans la connaissance du Taichi